vendredi 29 avril 2011

Encore et toujours à des altitudes incroyables, et c’est pas pour nous déplaire… (Bolivie - région de l’extrême sud-ouest)


Comme vous dirait Sylvie si vous la croisiez maintenant : « la Bolivie ? C’est CANON !!! »
Mais alors qu’on pensait avoir vu le plus beau… quelques petites merveilles naturelles se sont encore mises sur notre passage : la région du Sud Lipez et le Salar de Uyuni…

C’est à bord d’un 4x4 que nous embarquons avec 2 français (encore !! ;-) ) : Emma et Julien. A bord également… Gilberto, notre guide/chauffeur et Norma, sa femme et cuisinière hors paire qui semble avoir pour but ultime de nous faire prendre 5kg en 4 jours…
L’équipe au complet, c’est parti pour 4 jours de folie : traversées de vallées accidentées, de paysages de hautes montagnes avec des cols à plus de 5000 mètres, de déserts, de lagunes rouges ou turquoises, de geysers, … Un régal pour les yeux avec en prime, quelques flamants roses et une baignade dans une source d’eau chaude !...
Et en guise de bouquet final un magnifique coucher de soleil sur ce fameux Salar de Uyuni… actuellement en grande partie recouvert d’eau (on sort tout juste de la saison des pluies…) ce qui lui donne l’apparence du plus grand miroir du monde.

Cette étendue de sel -vestige d'un lac d'eau de mer asséché- est située à 3 658 mètres d'altitude. Avec une superficie de 12 500 km2, elle constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète. Sa formation remonte à 40 000 ans, quand l'étendue d'eau salée du Lago Minchin (un lac préhistorique géant) s’est asséchée.
En résumé : une immensité de sel reflétant le soleil et donnant des paysages uniques et féériques.

lundi 25 avril 2011

Potosi, l’expérience de la mine…

Les conquistadors (colons espagnols) ne trouvèrent jamais la légendaire cité d’or tant convoitée mais mirent la main sur “Potosi” et ses montagnes regorgeant d’argent… On ne saura jamais vraiment combien d’argent a été extrait du Cerro Rico mais la légende dit qu’on aurait pu construire un pont jusqu’en Espagne en argent massif avec tout ce qui a été extrait mais qu’on aurait également pu en construire un d’Espagne jusqu’à Potosi avec les ossements de tous les indigènes morts dans les mines!!
En effet, en moins de 300 ans d’exploitation, on estime à 8 millions le nombre de morts dans les mines de Potosi.

Il y a 36 églises dans cette ville : toutes les églises coloniales sont tournées vers la montagne; qui leur apporte la richesse. Et toutes les églises indigènes tourne le dos à la montagne; endroit où tous mourreront.
Nous voilà donc plongés dans l’histoire d’une ville intimement liée à celle de ses mineurs… et plonger n’est pas peu dire puisque nous partons avec Willy, ancien mineur, le temps de quelques heures au coeur de ces mines tant chargées d’histoire…
On y rencontre des hommes travaillant 10 heures d’affilée sous la terre à 4200 mètres d’altitude dans un dédale de galeries étroites, noires et humides… La majeure partie du travail se fait à la main avec des instruments primitifs et de la dynamite!!
Ils trouvent le courage en machant les feuilles coca et en avalant de l’alcool à 95°… Nous auront même la chance de vivre l’allumage et l’explosion de 14 dynamites (non sans un petit coup de stress; on vous l’avoue…).

Ces quelques heures passés en leur compagnie nous en apprendront beaucoup sur ce travail tellement rude mais dont ils sont si fiers et nous donnera une bonne leçon de vie.






jeudi 21 avril 2011

Nouveau coup de coeur bolivien !!

Reconnue dans la constitution comme la capitale de la Bolivie* et lieu de la proclamation de l’indépendance, Sucre, est une des plus belles villes du pays et est principalement marquée par son architecture coloniale étonnament bien conservée !

De notre côté, l’arrivée par le bus de nuit aura été fortement mouvementée… Entre les nombreux arrêts au milieu de nul part et les simagrées de notre chauffeur qui, refusant d’attendre une anglaise qu’il avait lui-même envoyé aux toilettes de la gare, nous aura offert une incroyable course poursuite dans La Paz mais surtout un bon coup de stress avant de dormir… En fin de compte, ca nous aura permis de rencontrer tous les autres voyageurs du bus avec à la clé un de ces moments magiques en voyage : une bonne soirée autour d’une bière locale avec 10 nationalités différentes s’exprimant dans un french-span-glish des plus surprenant… et partant vers d’autres horizons dès le lendemain !

Pour nous, ce sera 3 jours de trek intense dans la cordillère de Los Frailes avec Céline, voisine d’Etterbeek et un 4ème compagnon francais quelque peu… particulier… si pas complètement “boulet” !!! Mis à part ça, 3 jours complètement dingue !! à la rencontre des populations les plus reculées, la Bolivie la plus authentique !!... On traverse des villages où les gens ne se nourissent pratiquement que de leur production locale (maïs et céréales) et de quelques échanges avec les communautés voisines. La viande est réservée pour les jours de fête : carnaval et pâques.
Sinon, retour des bons vieux réflexes boy-scout avec montage de tente, charge bois, petite bouffe autour du feu et cours de “comment faire un sac à dos” délivrés aux 2 guides par notre maestro Antoine ! Il faut dire qu’avec la quantité de nourriture qu’ils avaient emporté, ils étaient littéralement plié en deux !!...


Au retour, visite approfondie de Sucre et gros coup de coeur pour cette ville chaleureuse, vivante et moderne où se ressent clairement une dualité entre la modernité qui pointe son nez et le poid des traditions ancestrales encore bien présentent….

*et non La Paz -comme beaucoup le pense- qui n’est uniquement le siège du gouvernement !

mardi 19 avril 2011

NOUVEAUTES SUR LE BLOG !!!

Quelques nouveautés sur votre blog favori !!
- inscrivez-vous en haut dans la colone de droite et recevez en primeur les nouvelles de vos globetrotters préférés !!
- consultez tous les articles précédents "par pays" dans le bas de la colone de droite !
- réagissez aux articles en cochant simplement l'une des propositions dans le bas du texte !
- ET SURTOUT : des articles encore plus fous incéssamment sur ce blog !!

Quelques stats après 3 mois et demi de voyage... :
1370 minutes en avion : 22,8 heures
16.240 minutes dans le bus : 270,67heures !!! Ou bien encore 33,8 jours ouvrables de travail...
Hostels : 40 (sans compter les nuits en bus…)
Turistas : 1 partout... Balle au centre !
Big Mac : 14
26 articles pour vous faire rêver...
Plus de 6000 photos sur le disque...

A très vite !

mercredi 6 avril 2011

The most dangerous road of the world ! ou … « the death road »…

Tout d’abord, nous nous devons de commencer ce communiqué par une minute de silence… En effet, nous sommes endeuillés par une perte importante…


Le chapeau d’Antoine !!! qu’il a nonchalamment oublié dans un bus !! Ce voyage ne sera plus tout à fait le même sans cet élément incontournable du look de notre baroudeur…


Sinon, parlant deuil, nous sommes depuis hier des Death Road Survivor !! Nous avons survécu à la descente en vélo de la route la plus dangereuse du monde… qui comprend quelques passages avec plus de 600m de précipice… sans rambardes bien sûr !
Tout commence à 8h30 du matin à 4550m d’altitude, les doigts gelés… et se termine après 4h de descente à 1200m d’altitude dans une chaleur subtropicale étouffante… autour de la piscine !


On s’en souviendra !


A vous de juger nos tenues de combat ICI !

Petit détour par le Pérou !

Du lac Titicaca, nous nous trouvons à un jet de pierre du Pérou, nous décidons donc d'en visiter le sud; ce qui -on l’espère- nous évitera de justesse la fin de la saison des pluies en Bolivie…; et devrait nous éviter également de devoir redescendre trop au sud quand on arrivera à Lima (Pérou)…

Le Pérou… c’est, pour l’instant, un passage de frontière à pied mais sans encombre, une ville, Puno, traversée en bus et sans doute l’une des moins attrayantes depuis notre départ… mais c’est aussi l’arrivée à Arequipa, 2ème plus grande ville du pays après Lima!
Baptisée la Citée Blanche, cette ancienne ville coloniale offre, outre ses belles églises et monastères, ses bâtiments coloniaux et ses vues incroyables sur volcan et sommets enneigés, une vie nocturne super active, des magasins hyper stylés et un sentiment de modernité (bars branchés, Burger King et Starbucks nous rattrappent!!...;-) qu’on a en tout cas pas retrouvé à La Paz, pourtant grande capitale !
Mais Arequipa est aussi une base parfaite pour l’exploration des 2 canyons les plus profonds du monde : le canyon de la Colca et le canyon de Cotahuassi ! Après beaucoup d’hésitations entre les 1000 propositions de tours organisés ultra-touristiques, nous embarquons Helen, notre compatriote londonnienne, pour un trek de 3 jours dans le canyon de la Colca, plus difficile!! mais moins touristique que ceux proposés... (décidément les bus à toutous et les arrêts photos de 5 minutes c’est pas fait pour nous et ça rend Antoine complètement dingue…).

Au final, 3 jours de marche complètement dingue (hors des circuits “toutou”), des montées violentes (1200 mètres de dénivelé en 3H le dernier jour…), 2 nuits en hutte au fond du canyon, une partie de pêche au filet avec le senior de la famille (histoire de se préparer une bonne petite truite pour le souper) et cerise sur le gâteau, des thermes au bord de la rivière construits sur une source naturelle d’eau chaude à … 38°!!!





samedi 2 avril 2011

Moins un lac qu'un océan d'altitude : le lac Titicaca !

Après un premier avant-goût de la culture bolivienne à travers les folles rue de La Paz, nous voilà parti pour un lieu mythique d’Amérique du Sud : le fameux lac Titicaca et ses sites Incas… 

Partagé entre la Bolivie et le Pérou, pourquoi ce lac fait-il tant rêver?! Peut-être par son étendue de 8562km2 et ses 3800m d’altitude, qui en fait le pus haut lac navigable du monde et le 2ème plus grand d’amérique latine ! Ou bien encore par ses petits villages Aymaras (nom désignant le peuple originaire de la région du lac Titicaca) typiques qui bordent le lac et ses îles? Ou peut-être par les hauts sommets enneigés de la cordillère des Andes qui forment une fabuleuse toile de fond?

En tout cas, entre les villages vivant encore en complète harmonie avec la nature, les maisons en terre aux fragiles toits de chaume ou de tôle, les femmes menant leur troupeaux avec leur enfant sur le dos et les hommes retournant la terre avec de misérable “pelle”… C’est une belle leçon d’humilité!

Parallèlement nous avons fait face ici à une autre réalité : la “mafia” touristique locale (encore peu rencontrée depuis le début de notre voyage…). On vous fait payer des entrées de parc pour des parcs qui n’existent pas, les prix de trajets ne sont pas la même d’une personne à l’autre… Enfin… ca ne nous aura pas empêché de profiter comme il se doit de cette magnifique région à l’atmosphère si particulière… :-)


PS : nous sommes là...